vendredi 17 mai 2024

Estrosi/Borré : d'échec et échec, la réhabilitation de la police de proximité ?





Communiqué du rassemblement citoyen «ViVA! démocratie, écologie, solidarité»


Après la création d'un commissariat dans le quartier, après la mise en place de la vidéo surveillance généralisée, après des opérations coup de poing XXL.... le quartier des Moulins est toujours le théâtre de multiples actes de violences.

Illustration de l'échec des politiques mises en place par Christian Estrosi depuis 2008. Ces derniers jours, le maire de Nice et son premier adjoint, Anthony Borré viennent de mettre en place une brigade privée dans le quartier des Moulins avec pour première mission « d'être là pour la population », « parler avec la population, créer du lien ». Vingt ans après sa suppression très médiatisée par Nicolas Sarkozy, assistons nous à une tentative de remise en place d'une police de proximité ? Nous pourrions l'espérer mais le statut de cette brigade pose question. C'est un groupement distinct de la police municipale, mais largement financé par la ville de Nice et dont le donneur d'ordre serait le président de Côte d'Azur Habitat, Anthony Borré. Police de proximité ou milice privée aux ordres du premier adjoint, nous nous interrogeons...

Pourquoi ne pas exiger de l'Etat le retour d'une véritable police de proximité avec une formation et des compétences en adéquation ? Pourquoi Côte d'Azur Habitat ne s'engage pas dans la mise en place de gardien·nes d'immeubles dont la disparition, à la fin des années 90, a eu des conséquences catastrophiques dans la vie de nos quartiers ? 

Alors qu'il est nécessaire de renforcer la présence des pouvoirs publics dans les quartiers où les trafics et la violence s'installent, la Ville de Nice délègue la sécurité des habitant·es au privé !

Le rassemblement citoyen ViVA! s'oppose à la privatisation de la sécurité.


ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité - Nice, le 17 mai 2024

mercredi 15 mai 2024

INVITATION soirée Sécurité Sociale de l'Alimentation

 


INVITATION soirée Sécurité Sociale de l'Alimentation / ViVA! 31 mai

 

Mieux se nourrir quels que soient ses moyens 

Respecter le travail des producteurs et productrices 

Ne plus saccager l’environnement

Réfléchir à l'autonomie alimentaire de notre territoire

Peut-on imaginer une Sécurité Sociale de l’Alimentation ?

D'autres territoires l'expérimentent (Montpellier, Lyon, St Etienne, Rennes, etc...)

 

Et si on s’y mettait toutes et tous, ici aussi ?

Le rassemblement citoyen ViVA! vous invite à en débattre

Débat introduit par le spectacle « de la fourche à la fourchette » ,

 une conférence gesticulée de Mathieu Dalmais

Vendredi 31 mai - 18h30

Salle FSGT , rue Smollett – Nice

 

Agriculture biologique , en circuits courts, locale, équitable … Face aux désastres du système agroalimentaire industriel , de nombreuses initiatives existent pour produire et consommer différemment .

Exigence sociale pour accéder toutes et tous à une alimentation de qualité, indignité de devoir renoncer au bien-manger…. face à l’ampleur croissante de la précarité alimentaire, il est urgent de construire des alternatives non discriminantes .

Et si changer l’agriculture et l’accès à la nourriture passait par la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation comme il existe la Sécurité sociale de la santé?

 

Pour plus d’informations https://securite-sociale-alimentation.org/


lundi 6 mai 2024

Loi logement : ne répond pas à la crise et va favoriser les logiques clientélistes

 


Loi logement : ne répond pas à la crise et  va favoriser les logiques clientélistes

 

 

Communiqué du rassemblement citoyen «ViVA! démocratie, écologie, solidarité»


Une loi qui ne répond pas à la crise du logement et va favoriser les logiques clientélistes

Le gouvernement vient de présenter ce vendredi son projet de loi : « Développement de l’offre de logements abordables». Derrière l’intitulé,  ce texte  marque en réalité l'absence de volonté politique de s’attaquer véritablement à la crise du logement que connaît la France. 

Cela se traduit dès l’article 1 du projet de loi, par la volonté d’inclure le logement intermédiaire (Qui s’adresse à des ménages ayant plus de 7000 euros de revenu pour un couple avec deux enfants) dans les objectifs de la loi SRU. Simple artifice du gouvernement pour tenter de masquer la crise profonde que nous traversons.  

Aujourd’hui 2,6 millions de foyers sont en attente d’un logement public (dont 52.396 pour les Alpes-Maritimes au 31 mars 2024), et nous comptons aussi 330 000 personnes sans domicile fixe. Intégrer les 140 000 logements intermédiaires existants ne résout rien, sauf à diminuer la responsabilité des uns et des autres pour répondre à la demande. 

En faisant du logement intermédiaire sa priorité, le gouvernement tourne le dos le dos à l’urgence sociale. Aujourd’hui seuls 3 à 4% des 2,6 millions de  foyers en attente d’un logement public sont éligibles à un logement intermédiaire. Une réalité qui ne veut pas prendre en compte le gouvernement.

Sa seule préoccupation c’est de satisfaire quelques maires en délicatesse avec la loi SRU. Et en leur donnant la possibilité d’attribuer les logements sociaux neufs, ce projet de loi  renforce toutes les logiques clientélistes dans un contexte de pénurie de logements publics.

Une crise aggravée par le fait que le parc du logement locatif privé, non seulement se contracte en raison du développement des locations touristiques,  mais est plus que jamais  inaccessible  financièrement pour une majorité des ménages. Des ménages qui, de fait, non par choix mais par contrainte financière, demeurent dans le parc locatif public. 

Pour lutter contre ce double phénomène (locations touristiques et l’envolée de prix des loyers dans le privé) des mesures existent. Il en est ainsi de l’encadrement des loyers qui a déjà fait preuve de son efficience là où elle est mise en œuvre. 

Le rassemblement citoyen ViVA! renouvelle sa proposition de mettre en œuvre l’encadrement des loyers sur le périmètre de la Métropole et invite Christian Estrosi à sortir de son dogmatisme idéologique en la matière


ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité - Nice, le 6 mai 2024


vendredi 3 mai 2024

Nice Matin - Le couvre-feu des mineurs à l'épreuve de la réalité

  Article Nice Matin du 4 mai 2024




Un couvre feu visant les mineurs de 13 et 16 ans : inutile, stigmatisant et dangereux

 


Un couvre feu visant les mineurs de 13 et 16 ans : inutile, stigmatisant et dangereux

 

 

Au prétexte d’un nécessaire regain d’autorité, un arrêté pris par Christian Estrosi le 26 Avril 2024, à effet du 1er Mai 2024, instaure un couvre feu pour les mineur·es de 13 ans qui seraient en danger non pas dans la Ville de Nice .. mais dans quatre secteurs qui sont des quartiers étiquetés « difficiles » et « hauts lieux de la délinquance », et les mineurs de 16 ans dans le seul quartier des Moulins.

Rien ne justifie cette mesure d’exception qui ne répond pas au problème du manque de moyens pour l'accompagnement de la jeunesse. L’arrêté lui-même fait état des interventions actuelles des polices nationale et municipale, sans que par ailleurs les données chiffrées ne soient justifiées, contredites par celles produites par le ministère de la justice.

Après la promotion des uniformes à l’école, le soutien aux internats pour « cadrer » les jeunes, Estrosi fait un pas de plus dans la dérive répressive et autoritaire , il s’agit d’un affichage sécuritaire qui permet de détourner utilement de l’impératif traitement de la précarité, du délaissement des quartiers jetés dans une réalité sociale et économique insupportable.

Ainsi, il ne s’agit  pas de renforcer la protection des mineur·es et de favoriser leur émancipation, mais de stigmatiser les jeunes, leurs familles et les quartiers populaires par la mise en œuvre d’une mesure misant sur la répression et la sanction y compris financière des parents...

Le rassemblement citoyen ViVA! n’est pas dupe de cet effet d’annonce et sera particulièrement vigilant face à ces dérives sécuritaires et discriminantes au détriment d’une jeunesse particulièrement vulnérable.


ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité - Nice, le 3 mai 2024