Pas de grillage au Mont Boron !
Nice, le 6 novembre 2025
Nice Front Populaire
Pas de grillage au Mont Boron !
Quel devenir pour les salarié-es de la production de Nice-Matin ?
Ce lundi 4 novembre à l'occasion d'une réunion de son Comité Social et Économique, la Direction du Groupe Nice-Matin a annoncé sa décision de transférer la production de ses trois titres, Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin, à compter de début mai 2026, sur le même site que celui de la Provence à Vitrolles (Bouches-du-Rhône).
Voilà plusieurs années que, face à la crise que traverse la presse écrite, l'option d'un départ de l'impression des titres du groupe Nice-Matin, hors du département des Alpes-Maritimes, était envisagée par la direction de Nice-Matin
Une option qui, si elle se réalisait, se traduirait par une perte sèche d'emplois sur le bassin d'emploi de la métropole niçoise, des contraintes de déménagement pour de nombreux-ses salarié-es, une dégradation de la distribution du titre dans notre département, puisque le future centre de production des éditions de Nice-Matin se trouve à plus de deux heures de Nice. Une dégradation qui s'ajoute aux dégradations des conditions de travail que subissent l'ensemble des salarié-es du groupe Nice-Matin, de la rédaction à la fabrication.
Nous constatons, une nouvelle fois, l’immobilisme des principaux élus de notre ville, Mrs Estrosi et Ciotti, bien peu préoccupés du devenir de l'emploi pour une centaine de salarié-es (fabrication, sous-traitance, maintenance, distribution...) et de leur famille. Cet épisode marque, avec la disparition du dernier site d'impression de la presse écrite, un nouveau rétrécissement du tissu industriel de notre territoire.
Nous soutenons l'exigence exprimée à plusieurs reprises par les salarié-es du groupe Nice-Matin du maintien du site de production dans notre ville et nous ne nous résignons pas à voir notre territoire devenir exclusivement un espace VIP pour touristes fortunés.
Nice Front Populaire,
Le rassemblement citoyen Viva et la liste Nice Front Populaire soutiennent la proposition faite par des victimes du terrorisme de nommer le parvis du futur hôtel de police de Nice "Esplanade du 14 juillet 2016" : une proposition digne, pleinement légitime, et de nature à faire consensus.
La proposition de Célia Viale et Thierry Vimal :
ESPLANADE DU 14 JUILLET 2016
Puisqu’au lendemain de l’attentat du 14 juillet 2016, les services de la ville et les services de l’État se sont violemment rejeté la responsabilité du drame (les archives en ce sens abondent),Puisque les deux protagonistes semblent s’être finalement réconciliés autour de la création d’un hôtel de police qui rassemblera sous un même toit police nationale et police municipale,Puisque glorifier Nicolas Sarkozy à l’heure même de sa condamnation représenterait a contrario une nouvelle rupture entre le pouvoir local et l’Institution nationale,Puisque l’attentat du 14 juillet 2016 et celui du 29 octobre 2020 ont fait de Nice l’une des villes françaises les plus meurtries par le terrorisme,et que M. Sarkozy a été condamné en première instance pour avoir, entre autres, envoyé en 2005 des émissaires pactiser avec le commanditaire lybien de l’attentat contre le DC-10 d’UTA, qui avait coûté la vie à 170 personnes, dont 54 citoyens français,Puisque, donc, la mise à l’honneur de M. Sarkozy à Nice sera perçue comme une violence par l’immense majorité des familles des victimes de terrorisme, niçoises ou non,Et puisque, enfin, 2026 sera l’année du dixième anniversaire de la tragédie du 14 juillet 2016, qui fit 86 morts, des centaines de blessés physiques et des milliers de blessés psychiques,il nous paraîtrait décent et respectueux de ne pas nommer l’esplanade située devant le nouvel Hôtel de police de Nice
Esplanade Nicolas Sarkozy,
mais plutôt
ESPLANADE DU 14 JUILLET 2016
Célia VIALEThierry VIMAL
La presse s'est largement fait écho de cette proposition :
BFM Nice :
Nice Front Populaire a organisé une "visite guidée unique au monde" : le parcours des rues, cours, statue et futur parvis, à Nice, honorant des personnes corrompues.
Un grand merci et un grand bravo à toutes et tous avec un mention spéciale à notre guide, Jonathan Gensburger !
Quelques photos (cliquez sur la photo pour l'agrandir) :
Quelques retours presse :
Le jour de l’inauguration de l’extension de la coulée verte, sur le Paillon, Christian Estrosi déclare dans la presse locale « Un jour le Paillon débordera ». Il se veut ensuite rassurant en avançant l’argument que « l’eau (du Paillon) puisse s’écouler (vers la mer) sur une surface libérée »
Sur quoi se base le maire pour être si rassurant ? Mystère. Car, s’il y a bien un sujet tabou dans cette affaire, c’est bien le Paillon lui-même.
En effet concernant les risques de submersion, il y a un document majeur qui fait l’objet d'études, d’une enquête publique avant d'être approuvé par les services de l’Etat constituant une servitude d'utilité publique annexé au plan local d'urbanisme, le PPRI-Nice Paillon (Plan Prévention Risques d’Inondation).
Mais nous sommes confrontés à une lenteur coupable dans la révision de ce document majeur. Le plan actuel a été adopté, au siècle dernier, le 17 novembre 1999. C’est le plus ancien du département et sans doute un des plus anciens en France et les études datent de 1996. Il y a près de 30 ans, une époque où nous n’envisagions pas l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique. Un arrêté préfectoral, en date de mars 2020, avait lancé la révision de ce document. Mais la ville de Nice n'ayant pas fait le nécessaire, la préfecture a dû prendre un nouvel arrêté en date du 14 janvier 2025.
A ce jour, aucune information. Où en sont les études sur les risques et les niveaux de submersion ? Un retard qui repousse encore plus loin les prises de décisions pour prendre les mesures pour réduire les risques liés aux crues du Paillon. Un retard qui prive les habitantes et les habitants de nos territoires du droit à l’information concernant ce risque majeur (1).
De plus, Christian Estrosi a annoncé en conseil municipal, le 13 octobre 2023, qu'il demandait à la Région le déplacement du Lycée Apollinaire en raison du risque de submersion, sur la base d'une étude qu'il n'a jamais rendue publique. La Région a récemment déclaré qu'il n'y avait aucun risque mais sans produire, elle non plus, d'étude étayant sa position.
Pourquoi détruire le TNN et Acropolis en laissant le lycée Apollinaire et le Palais des expositions, qui sont les deux bâtiments les plus exposés en cas de submersion ? Tout cela mérite explications et clarté.
Nous demandons au préfet et au maire de Nice de faire toute la transparence sur la révision de PPRI et sur les risques auxquels sont exposés le Lycée Apollinaire et le Palais des expositions. Sans préjuger des implications de cette révision et des mesures à prendre, les habitant·es ont le droit d’être informé-es.
Nice, le 19 octobre 2025
Nice Front Populaire
1/ Code de l’Environnement Article L125-2
(https://www.legifrance.gouv.
Modifié par LOI n°2021-1520 du 25 novembre 2021 - art. 10
(https://www.legifrance.gouv.
I.-Toute personne a un droit à l'information sur les risques majeurs auxquels elle est soumise dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui la concernent. Ce droit s'applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles.
Communiqué de presse :
Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice
La ville de Nice s’apprête à subir, samedi 18 octobre 2025, une pratique d’un autre temps : l’utilisation de moyens humains, matériels et financiers de la Ville et la Métropole à des fins électoralistes.
Les nombreuses condamnations de personnalités politiques de premier plan, comme l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy ou la leader de l’extrême droite Marine Le Pen, démontrent un fait majeur : le temps de l’impunité est révolu. L’exigence de comportements éthiques en politique, d’une exemplarité et d’une probité des élus nationaux comme locaux est pleinement légitime.
A rebours de cette évolution salutaire, Christian Estrosi se comporte comme un baron local du passé. Lors des élections législatives de 2024, déjà, il a démultiplié les événements officiels pour mettre en avant ses candidats. Subterfuge grossier qui ne trompe personne, au lieu d’inaugurer l’extension de la coulée verte une fois les travaux totalement achevés, il séquence les événements, allant jusqu’à inaugurer quelques mètres d’espace verts à peine. Christian Estrosi sera sûrement le seul maire de France à avoir inauguré 4 à 5 fois le même jardin public :
· Inauguration de la coulée verte en 2013
· Inauguration du « belvédère de la Bourgada » en juin 2024
· Inauguration de l’esplanade De Lattre de Tassigny en octobre 2024
· Inauguration de l’esplanade de la Bourgada le 18 octobre 2025
· Inaugurations à venir si l’extension se poursuit au-delà de l’actuel Palais des expositions
Christian Estrosi, qui refuse obstinément de publier ses notes de frais, cerné lui-même par les affaires en cours, honore au nom de notre ville des personnalités corrompues : Jacques Médecin, Jacques Chirac, Charles Pasqua et désormais Nicolas Sarkozy (pétition à signer ici).
Déjà porteurs d’une charte éthique lors des élections municipales de 2020, les membres de la liste « Nice Front Populaire » s’engagent à rétablir une éthique municipale à Nice :
· Cesser tout éloge de la corruption.
· Garantir le bon usage des fonds publics
· Assainir la gestion des marchés publics
· Assurer la plus grande transparence dans la gestion de la Ville et de la Métropole
· Permettre aux citoyennes et citoyens de participer à l'élaboration, la décision, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques municipales.
Nice, le 17 octobre 2025
Nice Front Populaire
BFM Nice Côte d'Azur : interview de Mireille Damiano, tête de liste NiFP, le 13.10.2025
Nous avons lancé, dimanche 12 octobre, notre campagne pour les élections municipales à Nice, lors d'un beau rassemblement, festif et populaire. Notre liste, "Nice Front Populaire", résolument de gauche, résolument écologiste, est menée dans un esprit d'ouverture et de dialogue et nous appelons toutes celles et ceux qui sont fidèles à l'esprit et au programme du Nouveau Front Populaire à nous rejoindre.
Bonjour,
La presse se fait écho de notre pétition qui a déjà rassemblé plus de 2 200 signataires :
Nice Matin, 01.10.2025 :
Nice Presse : https://www.nicepremium.fr/actualite/une-petition-lancee-contre-lidee-de-parvis-nicolas-sarkozy-a-nice/
Nice ne doit pas honorer Nicolas Sarkozy!
Après avoir honoré Jacques Médecin, Charles Pasqua, et Jacques Chirac, tous trois condamnés pour des délits d'atteinte à la probité, Christian Estrosi récidive en honorant Nicolas Sarkozy.
En effet le maire de Nice souhaite honorer Nicolas Sarkozy en donnant son nom au parvis du futur commissariat central de la ville.
Nicolas Sarkozy, multirécidiviste, a été condamné pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire Bismuth, pour financement illégal de campagne électorale dans l'affaire Bygmalion et maintenant pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen.
Cette nouvelle initiative de Christian Estrosi démontre un mépris total pour la justice et donne une image pitoyable de notre ville.
Nous, signataires de cette pétition, demandons au maire de Nice de revenir à la raison et à la décence et de renoncer à honorer Nicolas Sarkozy.
Pour signer la pétition, cliquez ici
Article publié sur le blog de Robert Injey, membre de Viva, le 17.09.2025
La Cour des Comptes et la gratuité des transports : compter ne suffit pas !
Robert Injey représentait Viva et était l'invité de "Bonjour la Côte d'Azur" sur BFM Nice, le 10 septembre 2025 :
Article Nice Premium 06.09.2025
Municipales 2026 à Nice : Viva! critique l’union annoncée de la gauche
Le mouvement citoyen conteste la désignation unilatérale de Juliette Chesnel-Le Roux comme tête de liste. Il dénonce une rupture avec la dynamique née lors des législatives de 2024.
À Nice, la gauche prépare déjà l’échéance municipale de 2026. Hier, vendredi 5 septembre, les socialistes, les communistes et les écologistes ont annoncé leur candidate commune : Juliette Chesnel-Le Roux. Cette décision, présentée comme un acte d’unité, ne fait pas consensus. Le mouvement citoyen Viva! y voit au contraire une impasse politique.
Dans un communiqué, l’organisation parle d’une « stratégie des irresponsables. » Pour ses membres, la méthode employée brise la dynamique née autour du Nouveau Front Populaire lors des législatives de 2024. Ils rappellent que, pour la première fois depuis longtemps, des candidats de gauche avaient atteint le second tour à Nice. Selon Viva!, cet élan avait mobilisé de nombreux citoyens éloignés jusque-là de la politique, notamment parmi les jeunes.
Les termes employés par Viva! sont clairs. « Le choix du PS, du PCF et des Écologistes niçois d’annoncer, dès à présent et de façon unilatérale leur tête de liste, confirme l’abandon d’une sincère démarche unitaire », affirme le mouvement. Pour lui, ce positionnement menace les chances de construire une alternative capable de rivaliser avec la droite et l’extrême droite en 2026.
Viva! souligne avoir plaidé pour une démarche large. Le mouvement dit avoir proposé « systématiquement un rassemblement large de la gauche et de l’écologie sans exclusive. » Mais ses efforts n’ont pas trouvé d’écho. L’organisation estime qu’en privilégiant une désignation rapide, les partis traditionnels referment le jeu politique.
« L’abandon irresponsable d’une démarche unitaire de toute la gauche met en péril l’espoir de barrer la route efficacement à l’extrême-droite et à la droite-extrême », poursuit le communiqué. En réponse, Viva! annonce vouloir poursuivre son action. Le collectif veut s’appuyer sur « une vraie mobilisation populaire » et affirme continuer à porter les thèmes de la démocratie locale, de la solidarité et de l’écologie.
Du côté des trois partis, l’heure est pourtant à l’affichage d’unité. La réunion du 5 septembre, organisée à Borriglione, a consacré l’investiture de Juliette Chesnel-Le Roux. Présidente du groupe écologiste au conseil municipal et à la Métropole, elle a été présentée comme la figure capable de rassembler. « C’est Juliette Chesnel-Le Roux qui sera notre tête de liste. Fin du suspense », a lancé Patrick Allemand, chef de file des socialistes.
La liste commune commence à prendre forme. Le communiste Julien Picot occupe la deuxième place, tandis que Patrick Allemand se situe parmi les quatre premiers. La troisième position reste en discussion.
Lors de sa première déclaration, la candidate a mis en avant la justice sociale et le pouvoir d’achat. « Cela passera par le logement et les transports », a-t-elle expliqué. Elle a insisté sur la transition écologique, qu’elle veut axée sur les mobilités propres, et sur la démocratie locale, fondée sur la transparence et l’implication des habitants.
Julien Picot a détaillé d’autres priorités : encadrement des loyers, arrêt du tourisme de luxe, gratuité des transports, mise en place d’une police de terrain dans toute la ville et création des assises de la culture dès 2026.
La fracture n’est pas totale. Le PCF 06, par la voix de Julien Picot, dit vouloir « travailler avec tout le monde, sans ligne rouge. » Les discussions avec La France insoumise sont encore ouvertes, même si elles n’ont pas avancé depuis le début de l’été. Avec Viva!, les échanges ne sont pas rompus non plus. Le secrétaire départemental assure que le mouvement citoyen a été « attentif » au projet présenté et qu’aucune porte n’est fermée.
Pour l’instant, les faits contredisent ce discours d’ouverture. Viva! rejette la méthode et refuse de valider une investiture qu’il juge prématurée. Le mouvement se pose en garant d’une démarche citoyenne, face à ce qu’il qualifie de « course aux places. »
À un peu plus de six mois du scrutin, deux stratégies coexistent donc dans le camp progressiste. D’un côté, une liste déjà structurée autour d’une élue écologiste et des appareils politiques traditionnels. De l’autre, un collectif qui refuse cette logique et dit vouloir maintenir un horizon plus large.
La campagne municipale à Nice s’annonce longue. Elle sera marquée par ces tensions internes, sur fond d’enjeux sociaux, écologiques et démocratiques. Reste à savoir si les acteurs de gauche trouveront un terrain d’entente avant 2026 ou s’ils partiront divisés face à la droite et à l’extrême droite.