mardi 23 septembre 2025

La Gare du Sud : stop aux projets à l'emporte-pièce !

 


Communiqué de presse du rassemblement citoyen Viva

La Gare du Sud : stop aux projets à l'emporte-pièce !


Avec Christian Estrosi, la Gare du Sud est devenue une grande gabegie financière. Au lieu de passer le site en régie dès le départ, il a validé successivement deux fiascos économiques et a fait perdre de précieuses années au quartier de la Libération.

Et ce n'est pas terminé : combien va désormais coûter le rachat du bail emphytéotique dans une précipitation très électoraliste ?

En effet, le nouveau projet s’élevant à 10 millions d’euros a été présenté en précipitation, pour répondre à son frère-ennemi Eric Ciotti qui, lui, propose d'y installer « un nouveau Théâtre de Nice ».

Le candidat du RN n'a sans doute plus fréquenté une gare depuis très longtemps. Il aurait pu se rendre compte qu'une gare est un bâtiment en longueur et que les 23 mètres de large de la verrière de la Gare du Sud n'autorisent que la construction d'un théâtre aux dimensions assez modestes.

Aujourd'hui il y a urgence à stopper les projets à l'emporte-pièce. Les Niçoises et les Niçois auraient dû être consultés sur le devenir du TNN et d’Acropolis. Ils doivent l’être sur l’avenir de la Gare du sud.

Il est indispensable de prendre le temps d'une véritable concertation publique pour décider du devenir de ce bel édifice qui porte en lui beaucoup de l'histoire de Nice.

 
Nice, le 22 septembre 2025

Le rassemblement citoyen Viva !

jeudi 18 septembre 2025

Robert Injey : "La Cour des Comptes et la gratuité des transports : compter ne suffit pas !"


 Article publié sur le blog de Robert Injey, membre de Viva, le 17.09.2025


La Cour des Comptes et la gratuité des transports : compter ne suffit pas !    


La spécificité de la Cour des comptes c'est...de compter. Et effectivement, quand il est question de la gratuité des transports en commun, les éminents conseillers de cette institution peuvent prendre peur. C'est leur rôle. Pour rajouter à leur angoisse nous pourrions préciser que la gratuité sur l'ensemble des réseaux urbains représenterait potentiellement 5 à 6 milliards d'euros, à comparer aux plus de 13 milliards d'euros que représentent pour les collectivités territoriales l'entretien du réseau routier. La Cour des comptes compte, mais n'anticipe pas les nécessaires changements que doit effectuer notre société.

Et l'anticipation n'est pas qu'une affaire comptable. L'enjeu avec la mise en place de la gratuité des transports en commun c'est ni plus ni moins de changer de paradigme. Pour répondre aux enjeux du dérèglement climatique il nous faut passer d'une culture du tout bagnole qui domine notre société depuis 70 ans à une culture du transport en commun. Ce changement ne s'effectuera pas d'un seul coup, c'est tout une culture qu'il faut déconstruire, des habitudes qu'il faut changer, des comportements qu'il faut modifier. Les premiers résultats des collectivités ayant mis en place la gratuité sont encourageants. La hausse de la fréquentation des transports en commun et la réduction de 5 à 10% du trafic automobile sont des premiers acquis avec des conséquences directes sur la réduction des pollutions et la qualité de vie.

Mais il faut aller plus loin. Cela passe par une extension des réseaux et des cadencements, mais aussi par un véritable travail de sensibilisation sur l'impérieuse nécessité de réduire l'usage des véhicules individuels.

Dans une département comme les Alpes-Maritimes saturé plusieurs heures par jour entre Cannes et l'Italie, l'immobilisme sur ce sujet est mortifère. La gratuité des transports en commun est une urgence face au dérèglement climatique. Cette urgence comment la Cour des comptes la comptabilise ?...

Robert Injey

mercredi 10 septembre 2025

Robert Injey invité de BFM Nice Côte d'Azur

 Robert Injey représentait Viva et était l'invité de "Bonjour la Côte d'Azur" sur BFM Nice, le 10 septembre 2025 : 







10 SEPTEMBRE : VIVA! SOUTIENT !



10 SEPTEMBRE : VIVA! SOUTIENT !


Dans sa grande diversité, la mobilisation «Bloquons tout!- Indignons-nous!» du 10 septembre a pour origine non seulement le refus du plan Bayrou et de l'austérité, mais aussi l'expression d'exigences légitimes : justice sociale et fiscale, défense de la transition écologique, démocratie réelle face au mépris et au pouvoir autoritaire de Macron facilité par la constitution de la Vème république. N'oublions pas que Macron avait refusé de respecter le suffrage universel et de désigner Lucie Castets l'été 2024, après la victoire électorale du Nouveau Front Populaire.

Le plan Bayrou visait à faire payer la dette au monde du travail qui n'y est pour rien, alors que cette dette s'explique par les politiques économiques d'exonérations fiscales et de cadeaux faites aux plus riches et aux grandes entreprises depuis plusieurs années ! Le plan Bayrou voulait aussi aggraver l'austérité aux dépens des services publics, de la santé, de l'éducation et de la transition écologique, de la culture et du monde associatif !

La mobilisation «Bloquons tout !-Indignons-nous» est largement auto-organisée, et dans de nombreux territoires des assemblées citoyennes ont été mises en place pour préparer et prolonger le 10 septembre.

Cette mobilisation se justifie d'autant plus que même si Bayrou est parti, son plan est toujours là.

C'est bien pour cela que plusieurs organisations syndicales, des associations comme ATTAC, des mouvements comme les Soulèvements de la Terre, se mobilisent aussi pour le 10 septembre, et que l'intersyndicale appellera à la grève générale le 18 septembre

Le rassemblement citoyen ViVA !, composé d'hommes et de femmes engagé·es dans la vie associative et syndicale, apporte tout son soutien à la mobilisation « Bloquons tout » et aux initiatives en préparation à Nice pour le 10 septembre.


Nice, le 9 septembre 2025
Rassemblement citoyen ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité -

dimanche 7 septembre 2025

"Municipales 2026 à Nice : Viva! critique l’union annoncée de la gauche"

 Article Nice Premium 06.09.2025


Municipales 2026 à Nice : Viva! critique l’union annoncée de la gauche


Le mouvement citoyen conteste la désignation unilatérale de Juliette Chesnel-Le Roux comme tête de liste. Il dénonce une rupture avec la dynamique née lors des législatives de 2024.

À Nice, la gauche prépare déjà l’échéance municipale de 2026. Hier, vendredi 5 septembre, les socialistes, les communistes et les écologistes ont annoncé leur candidate commune : Juliette Chesnel-Le Roux. Cette décision, présentée comme un acte d’unité, ne fait pas consensus. Le mouvement citoyen Viva! y voit au contraire une impasse politique.

Dans un communiqué, l’organisation parle d’une « stratégie des irresponsables. » Pour ses membres, la méthode employée brise la dynamique née autour du Nouveau Front Populaire lors des législatives de 2024. Ils rappellent que, pour la première fois depuis longtemps, des candidats de gauche avaient atteint le second tour à Nice. Selon Viva!, cet élan avait mobilisé de nombreux citoyens éloignés jusque-là de la politique, notamment parmi les jeunes.

Une fracture dans le camp progressiste

Les termes employés par Viva! sont clairs. « Le choix du PS, du PCF et des Écologistes niçois d’annoncer, dès à présent et de façon unilatérale leur tête de liste, confirme l’abandon d’une sincère démarche unitaire », affirme le mouvement. Pour lui, ce positionnement menace les chances de construire une alternative capable de rivaliser avec la droite et l’extrême droite en 2026.

Viva! souligne avoir plaidé pour une démarche large. Le mouvement dit avoir proposé « systématiquement un rassemblement large de la gauche et de l’écologie sans exclusive. » Mais ses efforts n’ont pas trouvé d’écho. L’organisation estime qu’en privilégiant une désignation rapide, les partis traditionnels referment le jeu politique.

« L’abandon irresponsable d’une démarche unitaire de toute la gauche met en péril l’espoir de barrer la route efficacement à l’extrême-droite et à la droite-extrême », poursuit le communiqué. En réponse, Viva! annonce vouloir poursuivre son action. Le collectif veut s’appuyer sur « une vraie mobilisation populaire » et affirme continuer à porter les thèmes de la démocratie locale, de la solidarité et de l’écologie.

Du côté des trois partis, l’heure est pourtant à l’affichage d’unité. La réunion du 5 septembre, organisée à Borriglione, a consacré l’investiture de Juliette Chesnel-Le Roux. Présidente du groupe écologiste au conseil municipal et à la Métropole, elle a été présentée comme la figure capable de rassembler. « C’est Juliette Chesnel-Le Roux qui sera notre tête de liste. Fin du suspense », a lancé Patrick Allemand, chef de file des socialistes.

La liste commune commence à prendre forme. Le communiste Julien Picot occupe la deuxième place, tandis que Patrick Allemand se situe parmi les quatre premiers. La troisième position reste en discussion.

Lors de sa première déclaration, la candidate a mis en avant la justice sociale et le pouvoir d’achat. « Cela passera par le logement et les transports », a-t-elle expliqué. Elle a insisté sur la transition écologique, qu’elle veut axée sur les mobilités propres, et sur la démocratie locale, fondée sur la transparence et l’implication des habitants.

Julien Picot a détaillé d’autres priorités : encadrement des loyers, arrêt du tourisme de luxe, gratuité des transports, mise en place d’une police de terrain dans toute la ville et création des assises de la culture dès 2026.

Deux lignes face à face

La fracture n’est pas totale. Le PCF 06, par la voix de Julien Picot, dit vouloir « travailler avec tout le monde, sans ligne rouge. » Les discussions avec La France insoumise sont encore ouvertes, même si elles n’ont pas avancé depuis le début de l’été. Avec Viva!, les échanges ne sont pas rompus non plus. Le secrétaire départemental assure que le mouvement citoyen a été « attentif » au projet présenté et qu’aucune porte n’est fermée.

Pour l’instant, les faits contredisent ce discours d’ouverture. Viva! rejette la méthode et refuse de valider une investiture qu’il juge prématurée. Le mouvement se pose en garant d’une démarche citoyenne, face à ce qu’il qualifie de « course aux places. »

À un peu plus de six mois du scrutin, deux stratégies coexistent donc dans le camp progressiste. D’un côté, une liste déjà structurée autour d’une élue écologiste et des appareils politiques traditionnels. De l’autre, un collectif qui refuse cette logique et dit vouloir maintenir un horizon plus large.

La campagne municipale à Nice s’annonce longue. Elle sera marquée par ces tensions internes, sur fond d’enjeux sociaux, écologiques et démocratiques. Reste à savoir si les acteurs de gauche trouveront un terrain d’entente avant 2026 ou s’ils partiront divisés face à la droite et à l’extrême droite.

samedi 6 septembre 2025

Débat BFM Nice : la mobilisation citoyenne "Bloquons tout"

David Nakache représentait Viva lors de l'émission "Azur politique" sur BFM Nice Côte d'Azur, le 4 septembre 2025 :



vendredi 5 septembre 2025

Elections municipales : la stratégie des irresponsables


Elections municipales :
la stratégie des irresponsables


Nous nous sommes toustes félicité·es de la dynamique citoyenne et populaire du Nouveau Front Populaire qui, lors des élections législatives de juillet 2024, a permis aux candidat·es du NFP d’être qualifié·es au second tour pour la première fois à Nice depuis longtemps.

Cet engouement a permis un engagement important de personnes éloignées, jusque-là, de la politique et notamment les jeunes générations.

Le rassemblement citoyen ViVA! aura tout tenté pour que cette dynamique perdure aux élections municipales, proposant systématiquement un rassemblement large de la gauche et de l’écologie sans exclusive.

Le choix du PS, du PCF et des Écologistes niçois d’annoncer, dès à présent et de façon unilatérale leur tête de liste, confirme l’abandon d’une sincère démarche unitaire, et brise cette dynamique.

L’abandon irresponsable d’une démarche unitaire de toute la gauche met en péril l’espoir de barrer la route efficacement à l’extrême-droite et à la droite-extrême et de proposer une alternative radicale pour Nice et pour la Métropole.

A l’inverse de la triste banalité de la course aux places, le rassemblement citoyen ViVA! continuera à travailler à une vraie mobilisation populaire pour faire valoir plus de démocratie, plus de solidarité et plus d’écologie pour Nice et pour la Métropole.


Nice, le 5 septembre 2025

Rassemblement citoyen ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité -


lundi 1 septembre 2025

Élections municipales à Nice : appel à la responsabilité collective !



Communiqué de presse du rassemblement citoyen Viva

Élections municipales à Nice : appel à la responsabilité collective !


Depuis qu’Éric Ciotti a annoncé sa candidature aux élections municipales à Nice, l'ensemble de la presse et des réseaux sociaux s'emballe sur le thème d'un duel fratricide et viril entre deux hommes, comme s'il s'agissait d'un roman ou d'une mauvaise série télévisée. Nous rejetons cette peopolisation et cette bipolarisation de la vie politique et nous en appelons à la responsabilité collective. Les élections municipales à Nice auront un impact concret sur les conditions de vie de plus de 350 000 Niçoises et Niçoises et 550 000 habitantes et habitants de la Métropole Nice Côte d'Azur.

Nice est confrontée à une crise sociale majeure. Notre territoire fait face à des dérèglements climatiques de plus en fréquents et aux conséquences dramatiques. Notre développement économique s'enferme dans une dépendance au surtourisme. Le narcotrafic étend son emprise, brise des vies et des familles et plonge des quartiers entiers dans la violence et la peur. La corruption et les atteintes à la probité se multiplient, rompant encore un peu plus le lien entre les citoyens et les responsables politiques.

Ni Éric Ciotti ni Christian Estrosi ne proposent de solutions face à ces dangers :

- La trajectoire idéologique et politique d’Éric Ciotti est symptomatique d'une radicalisation progressive et constante vers l'extrême droite, jusqu'à une alliance ouverte avec le Rassemblement National. Éric Ciotti voue un culte à l'autorité, au chef et à l'uniforme. Il est devenu président du Conseil Départemental, dont la compétence première est le domaine social, pour y mener une politique antisociale davantage axée sur la traque des bénéficiaires du RSA, tous supposés fraudeurs, que sur l’aide qui doit leur être apportée pour sortir de la précarité. En tant que député, il n'a eu de cesse d'œuvrer pour une politique toujours plus xénophobe et toujours plus libérale. Une victoire d’Éric Ciotti aux élections signifierait qu'un ralliement à l'extrême droite permet de ravir la 5ème ville de France et Nice deviendrait la première métropole à basculer à l'extrême droite.

- Christian Estrosi gère la ville de Nice depuis 17 ans. Est-il sérieux lorsqu'il déclare avoir fait l'essentiel de ce qu'il fallait faire à Nice ? Il n'a su enrayer ni la crise sociale, ni la crise climatique, ni l'insécurité. Pire, il a cédé toujours davantage aux lobbies du tourisme et de la spéculation immobilière au détriment des Niçoises et des Niçois. Il se pare d'un discours écologiste alors qu'il prend des décisions climaticides, soutient l'extension de l'aéroport de Nice et refuse la gratuité des transports en commun. Ses décisions, comme la destruction du TNN et d'Acropolis, sont incompréhensibles. Son obsession du tout sécuritaire s'est avérée aussi coûteuse qu’inefficace. Ses postures idéologiques, comme son soutien inconditionnel au gouvernement de Benyamin Netanyahou, enveniment la situation et divisent les habitant-es, au lieu d'apaiser et de rassembler.

- Eric Ciotti et Christian Estrosi sont tous les deux cernés par les affaires et les procédures judiciaires d'atteintes à la probité. Ils se soucient plus de leur intérêt personnel et de se nuire l'un à l'autre que de l'intérêt général et du bien être des habitant-es.

Face à cela, la constitution d'une liste unique à gauche est un impératif démocratique, social et écologique. Nous avons pris l'initiative, dès le 9 octobre 2024, d'appeler à ce rassemblement l'ensemble des forces politiques et citoyennes écologistes et de gauche. Nous soutenons l'appel citoyen "Reprenons la main" cosigné par plus de 200 personnalités niçoises. Nous saluons la démarche de la France Insoumise, qui appelle à ce même rassemblement et, dans la transparence et la clarté, fait une proposition de liste commune.

Nous œuvrons pour ce rassemblement large, démocratique et ouvert, sur la base d'une démarche citoyenne. Nous ne cesserons de le faire tant que cela sera possible.


Nice, le 1er septembre 2025
Rassemblement citoyen Viva !